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Public : Tout public
Un atelier/formation pour donner des outils concrets de réalisation de vidéo (dans le but de documenter, valoriser, communiquer autour des mesures citoyennes de pollution, qui passe par un exercice créatif, afin de mettre en pratique de façon immédiate les méthodes de travail transmises.
-Un ordinateur -Appareil de prise de vue vidéo -Outil de carte heuristique -Ecran de visionnement -Logiciel de conversion -Logiciel de lecture vidéo VLC
Cet atelier a été initié avec Benoit Labourdette, artiste-vidéaste et notamment fondateur du Festival Film Pocket. Il s'agit d'explorer les possibilités de la vidéo mobile documenter et valoriser les données des capteurs de pollution et tout autre usage à inventer ensemble.
L'atelier commence par une présentation des participants et de leurs attentes autour du rôle de la vidéo dans la démarche de mesure citoyenne de pollution mais aussi de leurs usages habituels des images, des appareils et également de leur ressenti ou engagement vis-à-vis du problème de la pollution. Il utilise un outil de carte heuristique qui se complète au fur à mesure des tours de paroles et se trouve projetée devant les participant.es
Benoit Labourdette pointe les écueils pratiques de la documentation par la vidéo. Prises en grand nombre, ces images nécessitent souvent un traitement en post-production et donc un temps de travail qu'il est parfois difficile d'aménager. Il préconise plutôt par la confection d'un film collectif dans le cadre de l'atelier afin de mettre en oeuvre une forme de réalisation simple sans montage qui permette de documenter par exemple une séquence de fabrication de micro-capteurs ou de réappropriations créatives.
Le principe ludique de l'atelier est que chacun des participant.es fasse parler un objet et imagine 1 minutes de mise en scène improvisée et filmée par lui-même. Chacun.e filme sa brève séquence caméra à la main et en prenant soin de la transition qui fait office de montage. La caméra passe ainsi de mains en mains dans la salle où chacun.e filme sa mise en scène. Deux prises ont été réalisées. Les films collectifs ont été ensuite visionnés par les participants pour élire la version la plus satisfaisante. Un temps de discussion sur cet exercice conclut l'atelier.
Tout autre choix de thématique est libre et possible. Le principe est que la caméra passe d'un participant à l'autre et qu'au rendu final le film soit un plan séquence tourné-monté qui peut être visionné dans la foulée de l'atelier grâce à un logiciel de conversion permettant une mise en ligne rapide et légère en termes de compression. Si plusieurs films ont été réalisés, Benoit conseille non pas de les monter mais de créer une liste de lecture sur le logiciel libre VLC
Pour visionner le résultat filmique de l'atelier "Voir ou être vu"